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« Je performe mieux avec du stress » - Laurence St-Germain

Elle s'appuie sur ses skis pour négocier une porte.

Laurence St-Germain

Photo : GEPA / Harald Steiner

Radio-Canada

Laurence St-Germain peut expliquer pourquoi elle est passée à côté de son premier week-end de Coupe du monde, à Levi, en Finlande. Cela va l'aider à faire mieux, à Killington, cette fin de semaine.

La skieuse se sentira presque chez elle, car elle a étudié à l'Université du Vermont. Et sa base d'entraînement était à Stowe, à l'est de Burlington.

Elle y retourne pour la deuxième étape de la saison.

C’est sûr que ça fait du bien de revenir en Amérique du Nord, de revenir au Vermont, ça me rappelle des souvenirs, je me sens semi à la maison, admet-elle en entrevue à Radio-Canada.

J’ai plein d’anciens coéquipiers qui viennent en fin de semaine. Avec la pandémie, je n’ai pas eu la chance de les voir parce qu’on ne pouvait pas aller aux États-Unis. Ça va être le fun de revoir tout le monde.

Cette étape nord-américaine lui permet de repousser son premier week-end de Coupe du monde qui s'est mal passé : une 17e place le 20 novembre et un abandon dans la seconde manche le lendemain.

Je suis vraiment fébrile. C’est sûr que j’aurais aimé avoir un meilleur week-end la dernière fin de semaine pour être un peu plus en confiance, mais j’ai hâte de montrer le ski que je suis capable de faire.

La skieuse repousse un piquet du bras gauche.

Laurence St-Germain

Photo : Getty Images / Hans Bezard/Agence Zoom

St-Germain compte bien remettre les compteurs à zéro devant sa famille et ses amis, contre des adversaires européennes parfois ennuyées par le décalage horaire.

Ça va m’aider à faire un reset, de courser devant ma famille après une fin de semaine difficile. Faire une compétition devant ma famille, ça me stresse toujours un peu plus, mais je performe plus quand je suis stressée, fait-elle remarquer. Je gère bien, et ça m’amène de l’adrénaline. J’ai quasiment hâte d’avoir ce petit stress-là.

Mon premier top 15 en Coupe du monde, c'était à Killington il y a quelques années. Et aux Championnats du monde, j’avais super bien performé aussi, et mes parents étaient là. D’habitude, ça me porte chance quand ils sont là.

Laurence St-Germain a eu le temps d'analyser sa contre-performance en Finlande.

À Levi, il y a vraiment un plat constant, un pitch constant, donc ce n’est pas une piste super difficile. Et c’est quand c’est plus simple que c’est quasiment plus difficile, car il faut que tu y ailles à 110 %. Tu ne laisses rien sur la piste, puis je pense que c’est ça qui m'a manqué sur le plat en haut.

La skieuse québécoise compare Levi à Killington, où il y a beaucoup de terrain un peu partout sur la piste.

La piste n’est jamais d’un dénivelé constant. Même dans le pitch, le dénivelé et le terrain varient, décrit-elle. Tu dois toujours être prête à t’adapter. Et je sais que du portillon de départ jusqu’à la ligne d’arrivée, il va falloir que je donne tout.

C'est ce que je dois travailler cette année, y aller à 110 %, insiste-t-elle. La saison dernière, à Levi, j’avais été super dynamique, super intense dans les parties où je devais aller chercher de la vitesse. Et c’est un peu ce que j’ai moins bien fait cette année.

Laurence St-Germain, face à son ordinateur, regarde vers sa gauche.

Laurence St-Germain en entrevue à Radio-Canada

Photo : Société Radio-Canada

Et pour tout donner sur la piste, Laurence St-Germain a conscience qu'elle doit laisser ses petits doutes au vestiaire.

J’aurais aimé ça me démarquer dès le début, pour me mettre en confiance. C’est sûr que ça laisse des petits doutes. Mais la saison dernière, j’ai eu un milieu de saison qui m’a donné des doutes aussi, puis j’ai fini fort dans la saison. Donc après une contre-performance comme ça, il faut vraiment que je me fasse confiance moi-même.

Il faut vraiment que j’aille le chercher en dedans de moi, précise-t-elle. C’est sûr, c’est plus difficile, mais ça va être une belle leçon pour moi, pour la saison qui est importante cette année.

Une saison 2021-2022 importante en raison de la présentation des Jeux olympiques d'hiver en février.

Laurence St-Germain a pu commencer à travailler jeudi sur la piste d'entraînement de Killington. L'épreuve de slalom, en deux manches, est prévue dimanche.

(Avec la collaboration de Jean-Philippe Martin)

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