Plandemic, un documentaire truffé de fausses affirmations
La chercheuse mise de l’avant dans le documentaire, Judy Mikovits, fait un grand nombre de fausses affirmations. En voici quelques-unes décortiquées.
Le documentaire Plandemic est devenu viral sur les réseaux sociaux.
Photo : Capture d’écran
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un extrait de 26 minutes d’un documentaire qui paraîtra cet été circule abondamment sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Le documentaire, intitulé Plandemic et réalisé par Mikki Willis, prétend dévoiler l'objectif secret derrière la pandémie de COVID-19. Toutefois, la vidéo contient un nombre très élevé de fausses affirmations.
L’extrait en ligne met en scène la biologiste Judy Mikovits. Dans l’entrevue, elle affirme faussement avoir été emprisonnée pour une étude controversée sur la cause des maladies chroniques. En réalité, l’étude a été rétractée par ses coauteurs à cause de résultats faussés, et Mme Mikovits a plutôt été arrêtée pour vol de documents chez son ancien employeur.
Mme Mikovits a été interviewée récemment dans un autre documentaire, produit par Epoch Times, qui contient lui aussi de nombreuses inexactitudes.
La biologiste Judy Mikovits est interviewée dans le documentaire « Plandemic ».
Photo : Capture d’écran - YouTube
Le virologue de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Benoit Barbeau a visionné le documentaire. Son contenu l’a laissé perplexe.
C’est un grand mélange d’idées qui sont peu fondées.
Elle affirme avoir découvert le VIH et révolutionné le traitement du sida
Mme Mikovits prétend d’abord que sa thèse de doctorat sur le VIH a « révolutionné le traitement » du sida.
Elle a effectivement réalisé sa thèse de doctorat (Nouvelle fenêtre) en 1991 sur le mode d’infection du VIH.
Le virologue Benoit Barbeau, un expert dans le domaine du VIH, s’est penché sur le sujet étudié. Il ne voit pas comment la recherche de Mme Mikovits, bien qu’intéressante, aurait pu révolutionner le traitement de la maladie. Ça ne me semblait pas être très provocateur, dit-il. Elle étudiait l’infection par le virus [...], mais ce n’était quand même pas d’un impact majeur.
Ce n’est pas un nom qui résonne dans ma tête pour ce qui est des découvertes essentielles sur le VIH.
Mme Mikovits affirme qu’elle a fait partie de l’équipe qui a isolé le VIH (Nouvelle fenêtre) et qui a démontré qu’il causait le sida, mais que des manœuvres du Dr Anthony Fauci l’auraient empêché de publier ses résultats, ce qui aurait mené le chercheur américain Robert Gallo à la devancer.
La découverte du VIH (Nouvelle fenêtre), en 1983, est en fait attribuée à la fois à Robert Gallo et à une équipe de chercheurs français composée de Luc Montagnier et de Françoise Barré-Sinoussi. Ce sont toutefois les chercheurs français qui ont reçu le prix Nobel de médecine en 2008 (Nouvelle fenêtre) pour leur découverte.
Les chercheurs qui ont découvert le VIH, Luc Montagnier (à gauche) et Robert Gallo. (archives)
Photo : AFP / John Mottern
Est-elle une des chercheuses « les plus brillantes de sa génération »?
Dès les premières secondes du documentaire, Mme Mikovits est présentée comme « une des chercheuses les plus brillantes de sa génération ».
Elle travaillait auparavant pour le Whittemore Peterson Institute (Nouvelle fenêtre) (WPI) à Reno, au Nevada, un institut de recherche privé spécialisé dans l’étude du syndrome de fatigue chronique.
Selon le New York Times (Nouvelle fenêtre), au moment où elle a été recrutée par cet institut, en 2006, Mme Mikovits ne travaillait pas comme chercheuse, mais plutôt comme serveuse dans un club de yacht, bien qu’elle était détentrice d’un doctorat en biochimie et en biologie moléculaire.
Elle a auparavant travaillé pendant 22 ans pour le National Cancer Institute aux États-Unis, mais elle a quitté son emploi en 2001 pour se marier et déménager en Californie, où elle a travaillé pour une compagnie pharmaceutique qui a été un échec, toujours selon le New York Times (Nouvelle fenêtre).
Pourquoi son étude de 2009 a-t-elle été rétractée?
Mme Mikovits affirme qu’au sommet de sa carrière
, elle a publié une étude qui a envoyé une onde de choc dans la communauté scientifique
.
En octobre 2009, elle faisait partie d’une équipe qui a publié une étude dans la revue Science (Nouvelle fenêtre) affirmant qu’un virus présent chez les souris — connu sous le nom de « virus apparenté au virus de la leucémie murine xénotrope » ou XMRV — jouait un rôle dans le syndrome de fatigue chronique.
L’étude a fait grand bruit lors de sa publication. Elle a toutefois été rétractée en 2011 (Nouvelle fenêtre), car une dizaine d’autres laboratoires ont refait l’expérience (Nouvelle fenêtre) et ont conclu qu’il n’y avait pas de lien entre le XMRV et ce syndrome (Nouvelle fenêtre).
La majorité des auteurs de l’étude initiale étaient d’accord pour retirer l’étude, selon Science. En fait, deux des coauteurs ont admis que leurs échantillons avaient été contaminés (Nouvelle fenêtre) par le XMRV en laboratoire, faussant ainsi les résultats initiaux.
La raison de son congédiement
Mme Mikovits a été congédiée (Nouvelle fenêtre) du WPI le 29 septembre 2011. Dans Plandemic, on suggère qu’elle a été renvoyée pour avoir « révélé des secrets » sur l’industrie pharmaceutique. Des documents légaux montrent que ce n’est pas le cas.
Selon une déposition (Nouvelle fenêtre) d’un employé de l’institut, Max Pfost, Mme Mikovits aurait refusé de laisser un autre chercheur, Vince Lombardi, utiliser des cultures cellulaires qui lui avaient été livrées. La présidente de l’institut, Annette Whittemore, serait elle-même intervenue dans le conflit.
La revue Nature rapporte (Nouvelle fenêtre) que Mme Whittemore a écrit dans la lettre de congédiement à Mme Mikovits : « Vos actions ont démontré un manque total de respect pour votre collègue et pour mon autorité. »
Arrêtée pour vol de documents et de matériel informatique
Dans le documentaire, Mme Mikovits affirme avoir été arrêtée sans raison afin de la faire taire.
En réalité, elle a été arrêtée, car après son congédiement du WPI, elle aurait illégalement récupéré (Nouvelle fenêtre) des cahiers de notes et un ordinateur qui appartenaient à l’institut. Le WPI l’a poursuivi pour « bris de contrat et appropriation frauduleuse de secrets commerciaux ».
Elle prétend également avoir été arrêtée sans mandat, ce qui est faux. Selon un article du Chicago Tribune (Nouvelle fenêtre), il y avait un mandat d’arrestation de la police de Reno, au Nevada.
Mme Mikovits affirme dans Plandemic que le matériel volé a été placé chez elle à son insu. Son ex-collègue Max Pfost a déclaré sous serment qu’elle lui aurait plutôt demandé (Nouvelle fenêtre) de les récupérer pour elle, après son congédiement.
Mme Mikovits a été détenue durant cinq jours (Nouvelle fenêtre) à la suite de son arrestation, puis les accusations ont été abandonnées (Nouvelle fenêtre) sans procès, après que le juge eut dû se récuser.
Malgré ces faits, l’an dernier, des sites conspirationnistes ont affirmé (Nouvelle fenêtre) que Mme Mikovits a été « jetée en prison » pour avoir prétendument découvert que des virus mortels auraient été transmis à 25 millions d’Américains par le biais de vaccins. Ils citent son étude de 2009, alors qu'il n'y était aucunement question d'une telle théorie.
La théorie non fondée du virus manipulé en laboratoire
Dans Plandemic, la chercheuse Judy Mikovits affirme que le SRAS-CoV-2 aurait été manipulé en laboratoire. Elle dit que le nouveau coronavirus aurait rapidement évolué à partir du coronavirus qui a causé l’épidémie de SRAS en 2002-2003. Elle affirme que l’évolution naturelle du coronavirus aurait dû prendre 800 ans.
Cette affirmation est entièrement fausse, selon le virologue Benoit Barbeau. Le SRAS-CoV-2 n’a pas évolué à partir du virus de 2002-2003, explique-t-il. Il indique que les deux virus ont peut-être un ancêtre commun, mais qu’ils ont évolué séparément.
Cette image montre le SRAS-CoV-2 (jaune), le virus qui cause la COVID-19, qui se développe à la surface de cellules (bleu/rose) cultivées en laboratoire (archives).
Photo : NIAID-RML
La théorie du virus créé en laboratoire a été maintes fois démentie par des experts. En mars, une équipe internationale de chercheurs a d’ailleurs démontré (Nouvelle fenêtre) que le génome du SRAS-CoV-2 ne contient aucune trace de manipulation humaine.
Elle n’a pas rendu le virus Ebola infectieux
Mme Mikovits affirme aussi qu’en 1999, elle aurait « enseigné » au virus Ebola à infecter les cellules humaines, dans l’institut de recherche où elle travaillait, à Fort Detrick, au Maryland. Elle prétend que le virus n’était pas capable d’infecter les cellules humaines avant cela.
Pourtant, la première épidémie humaine d’Ebola a eu lieu en 1976, en République démocratique du Congo, soit des années avant que Mme Mikovits ne devienne chercheuse. Mme Mikovits a obtenu son baccalauréat en 1980 et son doctorat en 1992 (Nouvelle fenêtre).
Les scientifiques croient que le virus Ebola a migré des chauves-souris vers l'humain.
Photo : Courtoisie de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques
Des médecins critiqués
Plandemic montre des extraits d’une vidéo virale de deux médecins de Bakersfield en Californie : le Dr Dan Erickson et le Dr Artin Massihi. Ces deux médecins, propriétaires de cliniques privées, affirmaient que le confinement n’était pas nécessaire (Nouvelle fenêtre), car le taux de mortalité de la COVID-19 serait faible.
Les docteurs se basaient sur des observations menées sur des patients à leurs propres cliniques. Mais des épidémiologistes (Nouvelle fenêtre) et des experts en maladies infectieuses (Nouvelle fenêtre) estiment que ces observations ne sont pas représentatives de la population générale.
Une vidéo où l’on entend ces deux médecins se prononcer contre le confinement a été retirée de YouTube pour cause de désinformation. (Nouvelle fenêtre)
Dans Plandemic, on voit aussi des médecins affirmer que le nombre de cas de COVID-19 est exagéré. La réalité est tout autre. Selon des données compilées par l’épidémiologiste Daniel Weinberger de l’Université Yale, le nombre réel de décès dus à la COVID-19 serait une fois et demie plus élevé (Nouvelle fenêtre) que ce que l’on croit.
Le virologue Benoit Barbeau a d’ailleurs trouvé suspect de voir un grand nombre de médecins non identifiés faire des affirmations non fondées dans le documentaire. J’ai de la difficulté à voir quel est leur nom et il n’y a aucune mention à quel hôpital ils sont affiliés
, souligne-t-il.
C’est douteux la façon dont c’est présenté, et ce qui est dit me rend un peu perplexe.
Le vaccin contre la grippe ne contient pas de coronavirus
Mme Mikovits affirme qu’elle n’est pas antivaccin, mais elle dit que la vaccination tue des millions de gens, sans toutefois citer de preuves. Elle a auparavant affirmé (Nouvelle fenêtre) avoir découvert que 30 % des vaccins seraient contaminés par des rétrovirus, une catégorie de virus qui incluent notamment le VIH.
C’est faux, renchérit Benoit Barbeau. Il explique qu’au début de la vaccination à grande échelle, dans les années 50 et 60, il y a eu des vaccins contre la polio qui ont été contaminés par un autre virus, mais que cela n’est plus le cas de nos jours. On commençait à produire en quantité industrielle des vaccins
, dit-il.
La présence de micro-organismes [dans les vaccins] est presque inexistante. C’est vraiment farfelu comme idée.
Une personne reçoit un vaccin contre la grippe.
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
Judy Mikovits affirme également que quiconque a déjà reçu un vaccin contre la grippe s’est fait « injecter des coronavirus. » Elle cite une étude du Département américain de la défense de 2009 (Nouvelle fenêtre). Toutefois, cette étude ne disait pas que le vaccin contre la grippe contenait d’autres virus. On y expliquait plutôt que ce vaccin augmentait la vulnérabilité à d’autres infections respiratoires et il y était question de coronavirus qui causent le rhume, et non du SRAS-CoV-2. De plus, une autre étude plus vaste a prouvé au contraire qu’il n’y a pas de lien entre le vaccin contre la grippe et ces virus. (Nouvelle fenêtre)
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L’hydroxychloroquine n’a pas été bannie
Le documentaire Plandemic affirme aussi que les médecins américains n’ont pas le droit d’utiliser l’hydroxychloroquine pour leurs patients, en dépit du fait que le médicament a fait ses preuves depuis 70 ans.
En fait, l’hydroxychloroquine est reconnue pour traiter la malaria, le lupus et l’arthrite rhumatoïde, mais son efficacité pour traiter la COVID-19 n’est pas encore démontrée, (Nouvelle fenêtre) bien qu’il y ait plusieurs études en ce sens. Une étude menée en avril sur 368 patients aux États-Unis a d’ailleurs eu des résultats peu probants.
Des comprimés d'hydroxychloroquine
Photo : Reuters / Yves Herman
Des hôpitaux au Canada comme aux États-Unis ont utilisé l'hydroxychloroquine sur leurs patients atteints de COVID-19. Le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a d’ailleurs octroyé des autorisations d’urgence pour la chloroquine et l’hydroxychloroquine dans le traitement de ces patients.
Néanmoins, Santé Canada et la FDA rappellent que ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires graves.
L’utilisation accrue d’hydroxychloroquine pour la COVID-19 prive également de nombreux patients souffrant d’autres maladies de ce médicament.
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Les masques ne détruisent pas le système immunitaire
Le documentaire Plandemic prétend aussi que d’utiliser un masque et du désinfectant serait dangereux. On y affirme que cela affaiblirait notre système immunitaire, puisque l’on ne serait plus exposé à des virus et à des bactéries. Cette affirmation sidère le virologue Benoit Barbeau.
Ils prennent des bouts ici et là qui ont des fondements scientifiques, mais malheureusement, ils généralisent et présentent ça de façon disproportionnée et exagérée
, dit-il.
Il faudrait que je me mette dans un scaphandre ou dans une bulle, puis être complètement isolé. Ce n’est pas parce que je porte un masque que, nécessairement, je vais complètement être isolé de tout ce qui circule autour de mon corps. On est constamment bombardé par des bactéries, par des virus.
On ne sera pas capable d’aseptiser notre environnement parce qu’on met un peu de détergent
, ajoute-t-il.
En outre, M. Barbeau rappelle aussi que l’usage du masque sert d’abord à éviter de contaminer les autres.
Des professionnels de la santé portant un masque.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le virologue se dit très sceptique à l'égard des médecins qu’on entend faire ce genre d’affirmation sur le système immunitaire dans le documentaire.
Les médecins qui affirmaient ça, j’avais un sérieux doute à savoir d’où ils provenaient ces gens-là. Ils disaient des choses qui me faisaient frémir. Je ne me ferais jamais traiter par un médecin qui prône de tels conseils.
Un conflit de longue date avec le Dr Fauci
La chercheuse Judy Mikovits accuse le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses aux États-Unis, d’avoir tenté de la faire taire depuis des années.
Elle l'accuse notamment d’avoir saboté ses travaux (Nouvelle fenêtre) sur « les vraies causes du cancer », qui seraient selon elle liées à un virus de souris (Nouvelle fenêtre).
Elle prétend également que le Dr Fauci aurait menacé de la faire arrêter sur-le-champ si elle se présentait sur les lieux des National Institutes of Health. Cette affirmation a déjà été démentie par le Dr Fauci (Nouvelle fenêtre)en 2018.
Anthony Fauci, le directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses et conseiller du président Donald Trump
Photo : Reuters / Jonathan Ernst
Le segment de Plandemic se termine sur un extrait d’une conférence du Dr Fauci en 2017 (Nouvelle fenêtre), où il affirmait qu’il y aurait bientôt une pandémie qui nous prendrait par surprise. Cela peut suggérer que le Dr Fauci savait que la pandémie actuelle se produirait, mais en fait, la majorité des experts dans le domaine savaient que, tôt ou tard, la planète serait frappée par une pandémie comme celle que l’on connaît.
Pourquoi YouTube et Facebook ont-ils supprimé la vidéo?
Une version de Plandemic qui avait atteint près de 3 millions de visionnements en 48 heures a été supprimée mercredi par YouTube, car elle enfreignait les règles d’utilisation de la plateforme (Nouvelle fenêtre), comme cela a été le cas pour de nombreuses autres copies de la vidéo.
Jeudi, Facebook annonçait qu’elle supprimait également Plandemic de sa plateforme. Un porte-parole de la compagnie a déclaré au site web Digital Trends (Nouvelle fenêtre) : « Suggérer que le port du masque peut vous rendre malade pourrait mener à des dangers imminents, donc nous retirons la vidéo. »
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Un livre coécrit avec un militant antivaccin
La sortie de ce documentaire coïncide avec la publication d’un livre de Mme Mikovits, intitulé Plague of Corruption (« La peste de la corruption »). Le livre a été coécrit avec Kent Heckenlively, un militant antivaccin qui a été interdit d’entrée en Australie en 2017 (Nouvelle fenêtre) et qui a écrit un autre livre affirmant que les vaccins causent l’autisme. La préface du livre de Mme Mikovits est signée par l’avocat Robert F. Kennedy fils, qui s’oppose également à la vaccination (Nouvelle fenêtre).
Dans ce livre, (Nouvelle fenêtre) elle se compare à Rosalind Franklin, la chercheuse qui a découvert la structure de l’ADN, ainsi qu’à la militante environnementale Erin Brockovich. Elle affirme que sa thèse de doctorat sur le VIH a aidé à sauver la vie du joueur de basketball Magic Johnson.
Le Dr Luc Montagnier, qui a récemment faussement affirmé que le SRAS-CoV-2 contenait des fragments de VIH, est l’un de ceux qui ont encensé son livre.
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