Randy Hillier accuse des conseillers de Doug Ford de « lobbying illégal »
Le député de Lanark-Frontenac-Kingston, Randy Hillier
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le député Randy Hillier se lance dans une attaque en règle contre le gouvernement de Doug Ford, qu'il accuse notamment de « lobbying illégal », après avoir été expulsé du caucus conservateur.
Dans une lettre à ses électeurs, M. Hillier soutient que son expulsion est attribuable à 10 causes, que ce soit son refus de demander la permission au parti avant de parler aux médias ou celui de produire une vidéo en appui à l'utilisation de la disposition de dérogation, ou encore les préoccupations soulevées au sujet de lobbying non déclaré et possiblement illégal d'amis proches et de conseillers employés par le premier ministre Ford
.
Le 2 août, Dean m'a informé qu'il ne me voulait plus dans le caucus. Pendant les sept mois suivants, Dean French et Chris Froggatt [des conseillers du premier ministre Ford] ont mené une campagne sournoise et sans relâche à cette fin.
À lire aussi :
Un porte-parole de M. Ford qualifie de son côté ces allégations de complètement fausses
et de pur mensonge
.
S'il y avait une once de vérité dans cette lettre, pourquoi Randy Hillier n'a-t-il pas quitté le caucus pour des raisons de principe ou soulevé ces enjeux auprès du premier ministre?
M. Jefferies ajoute que Randy Hillier a plutôt lancé une campagne de relations publiques pour réintégrer le caucus.
Selon lui, M. Hillier a rejeté les tentatives de M. Ford de valoriser son travail, entre autres en le nommant à la tête d'un comité parlementaire. C'est décevant et décourageant de voir que Randy Hillier refuse d'être imputable pour ses actions.
Une enquête de la PPO demandée
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) de l'Ontario demande à la Police provinciale de l'Ontario (PPO) d'ouvrir une enquête à la suite des allégations lancées par M. Hillier.
Nous avons entendu le mot illégal aujourd'hui. Quand nous entendons cela, il y a un processus à suivre, et ça implique la PPO
, explique le député néo-démocrate Taras Natyshak.
Il considère que si les allégations s'avèrent fondées, ces gestes doivent cesser.