Dixième anniversaire de la réserve de ciel étoilé du Mont-Mégantic
L'observatoire du Mont-Mégantic
Photo : Courtoisie / Mathieu Dupuis/RICEMM
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic, d'une superficie de 5300 km2, célèbre son dixième anniversaire.
C'est à la fin des années 1990 que la lutte contre la pollution lumineuse a véritablement commencé. L'Observatoire du Mont-Mégantic était en pleine démarche de mise à jour et de renouvellement de ses équipements, et souhaitait préserver la capacité d'observation.
Ce n'est pas d'hier que les astronomes fuient les grandes villes pour trouver le plus beau ciel étoilé. Dans le cas du Mont-Mégantic, c'est vraiment au tournant du millénaire que des gens ont décidé de prendre le taureau par les cornes.
Au départ, le projet au Mont-Mégantic a demandé beaucoup de travail de persuasion et faisait face à un certain scepticisme.
J'aime nous caractériser comme le premier parc national des étoiles. Aux États-Unis, les gens qui proposaient ces idées-là se sont fait regarder étrangement.
La peur du noir a été difficile à combattre, insiste Sébastien Giguère, conseiller scientifique et responsable de l'éducation à l'Astrolab du Mont-Mégantic. L'éclairage des rues est une condition directement liée au sentiment de sécurité, par exemple. « On a toujours dit que l'idée n'était pas de moins éclairer, mais de mieux éclairer. Il y a moyen de le faire plus intelligemment sans compromis pour la sécurité », explique-t-il.
Une réserve toujours menacée
Mais le travail n'est pas terminé, affirme M. Giguère, et la pollution lumineuse constitue toujours une menace pour les astronomes. La pollution lumineuse est globalement en croissance, mais sous contrôle au plan régional, estime le conseiller scientifique.
« C'est comme le bonheur dans la vie, il ne faut jamais le tenir pour acquis! », lance-t-il.