La popularité des camps de vacances en déclin... mais pas à Minogami à Shawinigan
Des guimauves sont grillées autour d'un feu de camp.
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Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les camps de vacances au Québec n'ont pas la vie facile depuis plusieurs années. Avec des infrastructures vieillissantes, beaucoup ont été forcés de fermer leurs portes, mais il y a des exceptions : dans la région, le camp Minogami à Shawinigan est plus populaire que jamais.
Cette année, plus de 1400 jeunes de tous les âges passeront par le camp Minogami dont la popularité ne se dément pas.
« À chaque année, on a une petite hausse, mais là on va bientôt plafonner, constate la directrice, Julie Côté Cyr. Si on ouvre trop de huttes, à un moment donné, le service qu'on offre va perdre de sa qualité. »
La clé du succès du camp Minogami, selon l'organisation, est d'avoir une clientèle fidèle de générations en génération, en plus offre la possibilité aux enfants de faire des expéditions de canot de plusieurs jours.
L'exception à la règle
La réalité de Minogami est bien différente de celle de nombreux camps de vacances québécois, dont une vingtaine ont été forcés de cesser leurs activités au cours des 10 dernières années.
Selon le codirecteur de l'Observatoire québécois du loisir, cette situation s'explique en partie par le fait que la plupart des camps, qui ont été hérités des communautés religieuses, ne répondent plus aux normes de sécurité et aux besoins de la clientèle.
« On est face maintenant à des coûts extrêmement importants de mise en jour, ça c'est un facteur, explique le codirecteur André Thibault. L'autre facteur, c'est la diversité de l'offre. »