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Journée de manifestations contre l'austérité à Montréal

Des manifestants se sont rassemblé au centre-ville de Montréal dès 6h du matin.

Des manifestants se sont rassemblé au centre-ville de Montréal dès 6h du matin.

Photo : Thomas Gerbet

Radio-Canada

Environ 33 000 membres de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) sont en grève aujourd'hui pour dénoncer les politiques d'austérité du gouvernement de Philippe Couillard. Une centaine d'étudiants ont manifesté tôt ce matin et deux autres rassemblements sont prévus à 15 h et 20 h 45.

Un texte de Thomas GerbetTwitterCourriel

Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal ont rapidement déclaré la manifestation illégale et sont intervenus pour disperser les étudiants. Une seconde tentative de rassemblement a également été avortée alors que les manifestants avaient l'intention de bloquer l'entrée du siège social d'Hydro-Québec.

« Avec la politique du gouvernement Couillard, on voit des phénomènes de privatisation, de tarification », dénonce un manifestant, le visage caché derrière un foulard. « Et Dieu sait que la pire façon de faire avancer les inégalités, c'est en taxant la population et non en augmentant les impôts ».

Quelques minutes à peine après son départ, la manifestation a été déclarée illégale et la police antiémeute a pris en chasse des groupes d'étudiants.

« Ce n'est pas humain de ne pas nous laisser manifester », dénonce une manifestante qui se plaint d'avoir reçu une amende. Elle aussi dénonce les conséquences des compressions sur les services publics : « C'est l'éducation, la santé, l'aide social, les CPE, les mères monoparentales... c'est tout le monde ».

Alors que les personnes les plus fragiles de la société se trouvent déjà en situation de grave précarité, le gouvernement s'entête à aller chercher l'argent dans leurs poches à travers ses sociétés d'État.

Une citation de Camille Godbout, porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE)

Les étudiants avaient prévu de bloquer l'entrée du siège social d'Hydro Québec pour dénoncer les hausses de tarifs, mais la police ne les a pas laissés s'y rendre. Ce n'est que partie remise pour les manifestants qui promettent « un printemps chaud » si le gouvernement ne met pas de côté la politique d'austérité.

Les manifestants reprendront la rue vers 15 h pour une « action de perturbation » au coin des rues Mansfield et de la Gauchetière et qui visera cette fois l'austérité et l'exploitation des hydrocarbures.

Cette journée de mobilisation se terminera en soirée par une manifestation de nuit contre l'austérité, qui s'ébranlera vers 20 h 45 à la station de métro Berri-UQAM.

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