Maxime Bernier déplore le « quémandage » de Québec
Maxime Bernier répond aux questions des journalistes le 7 octobre 2010.
Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le ministre Maxime Bernier utilise son tout nouveau compte Twitter pour régler ses comptes avec Québec. Dans un de ses premiers gazouillis, le ministre accuse Québec de quémander, en lui reprochant une motion adoptée presque unanimement mercredi, motion qui dénonce le déséquilibre fiscal.
« Encore du quémandage », écrit le ministre, qui n'en est pas à sa première accusation du genre.
Mercredi ts les partis à l’AssNat avaient voté en fav d’une motion sur le « déséquilibre fiscal » Encore du quémandage! https://t.co/iJoKgzqDmC
— Maxime Bernier (@MaximeBernier) 19 Septembre 2014
En mai, après un discours devant le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, M. Bernier avait enjoint aux Québécois de cesser de « quémander » auprès du fédéral.
En réponse à une question, il avait dit que si le Québec est plus pauvre que le reste du Canada, « c'est à cause de mauvaises politiques économiques qui rendent l'économie du Québec moins productive. C'est parce que le premier réflexe d'une bonne partie de notre classe politique est d'aller constamment quêter plus d'argent à Ottawa au lieu de prendre les décisions qui s'imposent pour régler nos problèmes ».
Cette fois, en quelques caractères lancés sur Twitter, le ministre fait la même leçon au gouvernement Couillard.
Quand le gouv qcois comprendra-t-il que c’est en faisant le ménage dans sa cour qu’il va régler ses problèmes budgétaires? -MB
— Maxime Bernier (@MaximeBernier) 19 Septembre 2014
Le ministre a également dirigé ses deux gazouillis précédents vers Québec. Il se disait heureux d'apprendre que le gouvernement Couillard n'occupera pas le champ fiscal abandonné par Ottawa après les prochaines baisses d'impôt fédéral, contrairement à ce qu'avait d'abord affirmé le ministre québécois des Finances, Carlos Leitao.